soha bechara
Née à Beyrouth en 1967, originaire du Sud-Liban.
Suite à l’invasion israélienne du Liban en 1982, elle a adhéré, en tant que communiste, au Front de la Résistance Nationale Libanaise contre l’occupation israélienne. Elle a été détenue dix ans au camp de Khiam. Actuellement, elle continue de militer en Europe au sein de Urgence Palestine et BDS, afin de faire connaître et de revendiquer les droits inaliénables du peuple palestinien.
Durant son internement à Khiam, elle a réalisé clandestinement, avec des matériaux de fortune, de petits objets qui ont pu échapper à la destruction. “L’objet incarne la mémoire d’un événement vécu par tout un groupe. Il garde vivant un moment d’histoire ancré dans l’Histoire”. Témoins de la volonté irrépressible de créer “afin de préserver notre humanité”, nombre d’entre eux ont été présentés dans l’exposition Trames.
Suite à l’invasion israélienne du Liban en 1982, elle a adhéré, en tant que communiste, au Front de la Résistance Nationale Libanaise contre l’occupation israélienne. Elle a été détenue dix ans au camp de Khiam. Actuellement, elle continue de militer en Europe au sein de Urgence Palestine et BDS, afin de faire connaître et de revendiquer les droits inaliénables du peuple palestinien.
Durant son internement à Khiam, elle a réalisé clandestinement, avec des matériaux de fortune, de petits objets qui ont pu échapper à la destruction. “L’objet incarne la mémoire d’un événement vécu par tout un groupe. Il garde vivant un moment d’histoire ancré dans l’Histoire”. Témoins de la volonté irrépressible de créer “afin de préserver notre humanité”, nombre d’entre eux ont été présentés dans l’exposition Trames.
éliane beytrison
Plasticienne, vit et travaille à Florence (I).
Formée à l’Ecole cantonale des Beaux-Arts de Sion puis à l’Accademia dei Belle-Arti de Florence, elle poursuit des études de restauration de peinture à l’Università Internazionale del Arte (UIA) de Florence. Elle restaure ensuite des fresques et des œuvres sur papier dans l’Atelier Byblos et l’Atelier G. Ventura à Florence, puis au Cabinet des Estampes de Genève.
Ses recherches se développent essentiellement via le dessin et la peinture, présentées dans de nombreuses expositions personnelles ou collectives, ou encore appliquées à des scénographies théâtrales.
Elle aborde ensuite l’univers hospitalier par le biais d’un travail alimentaire, qui va peu à peu la passionner tant sur un plan humain qu’artistique. Le livre Soins intensifs – Croquis est une concrétisation de la rencontre de ces deux univers.
Formée à l’Ecole cantonale des Beaux-Arts de Sion puis à l’Accademia dei Belle-Arti de Florence, elle poursuit des études de restauration de peinture à l’Università Internazionale del Arte (UIA) de Florence. Elle restaure ensuite des fresques et des œuvres sur papier dans l’Atelier Byblos et l’Atelier G. Ventura à Florence, puis au Cabinet des Estampes de Genève.
Ses recherches se développent essentiellement via le dessin et la peinture, présentées dans de nombreuses expositions personnelles ou collectives, ou encore appliquées à des scénographies théâtrales.
Elle aborde ensuite l’univers hospitalier par le biais d’un travail alimentaire, qui va peu à peu la passionner tant sur un plan humain qu’artistique. Le livre Soins intensifs – Croquis est une concrétisation de la rencontre de ces deux univers.
emmanuel buchet (1912-2009)
Après un apprentissage de commerce dans le domaine bancaire, Emmanuel Buchet travaille d’abord à Zurich, puis devient en 1938 trésorier à la Société bancaire de Genève. Durant la guerre, il effectue plus de mille jours de service militaire. L’un de ses supérieurs le recommande auprès du Département politique fédéral (actuel Département fédéral des Affaires étrangères) et il y est engagé le 1er avril 1944. Il est envoyé au Maroc, où il travaille d’abord au consulat de Casablanca puis à celui de Tanger. Son poste suivant le conduit en Chine, où, de juillet 1950 à avril 1955, il occupe la fonction de secrétaire de chancellerie à la légation suisse de Pékin.
silvano cattaï
Né en 1951 en Belgique de parents italiens, s’installe à Paris en 1969 où il étudie le cinéma et les sciences humaines à l’Université Paris-VIII.
Commence à travailler dans le domaine du cinéma tout en menant des recherches picturales (huile, acrylique, multimédia). En 1979 part aux Etats-Unis pour étudier à l’American Film Institute de Los Angeles. L’année suivante, s’installe à New York où il travaille comme cameraman, chef-opérateur, tout en continuant à peindre.
En 1984 rejoint The Art Students League of New York et commence la sculpture. En 1989 s’installe en Italie – à Pietrasanta, Carrara, Seravezza – où il travaille exclusivement la pierre, le bronze et autres métaux. Il monte alors un atelier à Seravezza (Lucca) où il vit et travaille actuellement.
Vers 2000 met au point la technique du découpage plasma (plasma-cutting) pour l’adapter à ses créations et réalise ainsi des sculptures aussi bien que des gravures. Ces recherches le conduisent à renouer avec la peinture, tout en gardant le lien avec le métal. Depuis 2021 il crée ainsi de grandes peintures sur aluminium.
Participe à de nombreuses expositions à travers le monde.
Commence à travailler dans le domaine du cinéma tout en menant des recherches picturales (huile, acrylique, multimédia). En 1979 part aux Etats-Unis pour étudier à l’American Film Institute de Los Angeles. L’année suivante, s’installe à New York où il travaille comme cameraman, chef-opérateur, tout en continuant à peindre.
En 1984 rejoint The Art Students League of New York et commence la sculpture. En 1989 s’installe en Italie – à Pietrasanta, Carrara, Seravezza – où il travaille exclusivement la pierre, le bronze et autres métaux. Il monte alors un atelier à Seravezza (Lucca) où il vit et travaille actuellement.
Vers 2000 met au point la technique du découpage plasma (plasma-cutting) pour l’adapter à ses créations et réalise ainsi des sculptures aussi bien que des gravures. Ces recherches le conduisent à renouer avec la peinture, tout en gardant le lien avec le métal. Depuis 2021 il crée ainsi de grandes peintures sur aluminium.
Participe à de nombreuses expositions à travers le monde.
suzanne chappaz-wirthner
Après L’obtention d’une maturité classique au collège Sainte-Marie des Anges à Sion, elle entreprend des études d’ethnologie à l’Université de Neuchâtel. Son mémoire de licence porte sur les Tschäggättä du Lötschental.
D’autres recherches suivent, qui aboutissent à une thèse de doctorat intitulée Le Turc, le Fol et le Dragon. Figures du carnaval haut-valaisan.
Elle a été à plusieurs reprises chargée de cours aux Universités de Neuchâtel, de Bâle et de Lausanne, a participé à des colloques scientifiques et publié de nombreux articles dans des revues d’anthropologie suisses et françaises.
Elle a contribué également à la conception d’expositions pour le Musée d’ethnographie de Neuchâtel et le Musée d’histoire du Valais et collaboré avec l’Ecole cantonale d’art du Valais.
Elle poursuit aujourd’hui ses recherches sur des figures de transgression puisées dans le champ rituel et dans le champ littéraire.
D’autres recherches suivent, qui aboutissent à une thèse de doctorat intitulée Le Turc, le Fol et le Dragon. Figures du carnaval haut-valaisan.
Elle a été à plusieurs reprises chargée de cours aux Universités de Neuchâtel, de Bâle et de Lausanne, a participé à des colloques scientifiques et publié de nombreux articles dans des revues d’anthropologie suisses et françaises.
Elle a contribué également à la conception d’expositions pour le Musée d’ethnographie de Neuchâtel et le Musée d’histoire du Valais et collaboré avec l’Ecole cantonale d’art du Valais.
Elle poursuit aujourd’hui ses recherches sur des figures de transgression puisées dans le champ rituel et dans le champ littéraire.
jacques cordonier
Jacques Cordonier a suivi une double formation, en science de l’information et comme enseignant. Après avoir été responsable de formation à l’Ecole de bibliothécaires de Genève, il en prend la direction en 1985. Très actif au sein des associations professionnelles, il assure la rédaction de la revue Arbido-R de 1986 à 1989.
Puis il est nommé directeur de la Bibliothèque cantonale du Valais (devenue Médiathèque Valais en 2000). Il met sur pied son informatisation, en fait une institution reconnue et développe le réseau de lecture publique dans l’ensemble du canton. En parallèle à ses fonctions à la Médiathèque, il dirige le Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale (Rero) de 2001 à 2003.
En 2005 il est nommé directeur du Service de la culture valaisan nouvellement créé, qui chapeaute la Médiathèque, les Archives, les Musées et le Conseil de la culture. En 2009 il quitte la direction de la Médiathèque pour se consacrer à ses fonctions de directeur du Service de la culture. Il prend sa retraite en août 2020.
Puis il est nommé directeur de la Bibliothèque cantonale du Valais (devenue Médiathèque Valais en 2000). Il met sur pied son informatisation, en fait une institution reconnue et développe le réseau de lecture publique dans l’ensemble du canton. En parallèle à ses fonctions à la Médiathèque, il dirige le Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale (Rero) de 2001 à 2003.
En 2005 il est nommé directeur du Service de la culture valaisan nouvellement créé, qui chapeaute la Médiathèque, les Archives, les Musées et le Conseil de la culture. En 2009 il quitte la direction de la Médiathèque pour se consacrer à ses fonctions de directeur du Service de la culture. Il prend sa retraite en août 2020.
yolande crowe-vernes | hélène mallet
Une licence d’anglais de l’Université de la Sorbonne, à Paris, conduit Yolande Vernes-Crowe à s’installer ensuite en Angleterre, où elle obtient quelques années plus tard un doctorat en archéologie et histoire du monde musulman de l’Université de Londres, School of Oriental and African Studies (SOAS).
Hélène Mallet (1876-1971), philanthrope, était sa grand-mère.
Elle poursuit ses recherches plus spécialement dans les domaines de l’architecture et de la céramique moyen-orientale. Puis elle intervient comme archéologue sur trois sites iraniens dont celui de Suse, inscrit depuis 2015 au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Dans le domaine de l’enseignement, elle a créé des séries de cours à l’Université de Ann Arbor aux Etats-Unis, au Victoria and Albert Museum à Londres, ainsi que pour les maisons de ventes Sotheby’s et Christie’s. En parallèle, elle accompagne pendant une quarantaine d’années de nombreux voyages à travers l’Asie.
Elle est intervenue régulièrement dans les congrès internationaux liés à sa spécialisation et a contribué à diverses publications, dont l’Encyclopédie de l’Islam. Son catalogue raisonné Persia and China, Safavid blue and white ceramics in the Victoria and Albert Museum 1501-1738, qui paraît en 2002, est devenu un ouvrage de référence.
sarah dell'ava
D’abord formée auprès de Manon Hotte, à l’Atelier Danse Manon Hotte et à la Compagnie Virevolte, compagnie de jeunes danseurs-créateurs (Genève, Suisse, 1995-2006). Parallèlement, développe une pratique en arts visuels grâce à l’enseignement d’Ariane Courvoisier, au Collège Claparède.
Par la suite, déménagement à Montréal, au Québec.
Complète un baccalauréat (2009) et une maîtrise (2012) en danse contemporaine à l’Université du Québec à Montréal.
Alimente également sa réflexion depuis 2008 par de nombreux stage de buto auprès de Jocelyne Montpetit. La pratique du yoga guide et nourrit la démarche.
Collabore en tant qu’interprète auprès de différents chorégraphes québécois: Les Sœurs Schmutt, Geneviève Caron-Ferron, Emmanuel Jouthe et Manon Oligny.
Développe divers projets chorégraphiques.
sarahdellava.org
Par la suite, déménagement à Montréal, au Québec.
Complète un baccalauréat (2009) et une maîtrise (2012) en danse contemporaine à l’Université du Québec à Montréal.
Alimente également sa réflexion depuis 2008 par de nombreux stage de buto auprès de Jocelyne Montpetit. La pratique du yoga guide et nourrit la démarche.
Collabore en tant qu’interprète auprès de différents chorégraphes québécois: Les Sœurs Schmutt, Geneviève Caron-Ferron, Emmanuel Jouthe et Manon Oligny.
Développe divers projets chorégraphiques.
sarahdellava.org
alain dubois
Licencié ès Lettres de l’Université de Fribourg (2003) et diplômé de l’Ecole nationale des chartes (2007), Alain Dubois a notamment développé une expertise dans les domaines de la gestion de l’information et de la préservation numérique.
Il a exercé en tant qu’archiviste cantonal et directeur des Archives de l’Etat du Valais entre 2014 et 2022.
Président de l’Association des archivistes suisses de 2019 à 2023, il est actuellement chef du Service de la culture du Canton du Valais.
Il a exercé en tant qu’archiviste cantonal et directeur des Archives de l’Etat du Valais entre 2014 et 2022.
Président de l’Association des archivistes suisses de 2019 à 2023, il est actuellement chef du Service de la culture du Canton du Valais.
Noé dubois
Inspiré par les films de Vincent Chabloz, le jeune photographe Noé Dubois se passionne très tôt pour les paysages du Jura et la faune qui y habite. Accompagnant de nombreux naturalistes sur le terrain, il découvre peu à peu un monde sauvage, bien que proche. Ces observations le conduisent à vouloir saisir quelques-unes de ces rencontres fugaces.
Il commence par réaliser de petites vidéos avec un téléphone monté sur une longue-vue, mais c’est à l’âge de 13 ans qu’il débute véritablement la photographie avec l’achat de son premier reflex.
Il a déjà participé à quelques expositions en Suisse et en Europe.
Noé Dubois
Il commence par réaliser de petites vidéos avec un téléphone monté sur une longue-vue, mais c’est à l’âge de 13 ans qu’il débute véritablement la photographie avec l’achat de son premier reflex.
Il a déjà participé à quelques expositions en Suisse et en Europe.
Noé Dubois
GENEVIèVE GUHL
Se forme d’abord à l’Accademia Teatro Dimitri au Tessin (Suisse), à l’Ecole internationale de théâtre Jacques Lecoq à Paris, et à l’Ecole de théâtre Serge Martin à Genève.
En 1985, fait la rencontre décisive de Ryszard Cieslak, anciennement acteur du Théâtre Laboratoire de Jerzy Grotowski, avec qui elle travaille environ trois ans au sein du groupe Le Labyrinthe.
S’ensuivent d’autres rencontres importantes au travers d’un stage pratique artistique d’un an au Workcenter of Jerzy Grotowski à Pontedera en Italie. Son groupe travaille alors sous la direction de Maud Robart avec qui elle entretient jusqu’à aujourd’hui des liens de travail.
En 1989, fonde à Sion sa première compagnie, le THEATRE DEDAL.
En 2000, fonde la compagnie L’Ascenseur à poissons, avec laquelle elle se produit sur des scènes romandes.
Elle propose aussi des lectures.
En 1985, fait la rencontre décisive de Ryszard Cieslak, anciennement acteur du Théâtre Laboratoire de Jerzy Grotowski, avec qui elle travaille environ trois ans au sein du groupe Le Labyrinthe.
S’ensuivent d’autres rencontres importantes au travers d’un stage pratique artistique d’un an au Workcenter of Jerzy Grotowski à Pontedera en Italie. Son groupe travaille alors sous la direction de Maud Robart avec qui elle entretient jusqu’à aujourd’hui des liens de travail.
En 1989, fonde à Sion sa première compagnie, le THEATRE DEDAL.
En 2000, fonde la compagnie L’Ascenseur à poissons, avec laquelle elle se produit sur des scènes romandes.
Elle propose aussi des lectures.
MATHILDE ISSIRAC
Astrophysicienne, musicienne à ses heures, vit retirée depuis quelques années dans les Cévennes, où elle voyage désormais plus souvent autour de sa chambre qu’outremer.
Sans être misanthrope, refuse de participer à toute activité liée aux réseaux sociaux en ligne, voire aux réseaux sociaux tout court. Considère que son microcosme d’amis, les paysages qui l’entourent et ses quelques connaissances astronomiques suffisent largement à lui garantir des échanges et des sources de réflexion.
Ne s’oppose pas à ce que l’on diffuse certains de ses écrits nés de promenades imaginaires, auxquels elle accorde néanmoins une importance relative.
Sans être misanthrope, refuse de participer à toute activité liée aux réseaux sociaux en ligne, voire aux réseaux sociaux tout court. Considère que son microcosme d’amis, les paysages qui l’entourent et ses quelques connaissances astronomiques suffisent largement à lui garantir des échanges et des sources de réflexion.
Ne s’oppose pas à ce que l’on diffuse certains de ses écrits nés de promenades imaginaires, auxquels elle accorde néanmoins une importance relative.
ALAIN JACQUESSON (1946-2022)
Formé en bibliothéconomie, Alain Jacquesson perçoit rapidement qu’informatique et bibliothèques sont liées. Lorsqu’il dirige l’Ecole de bibliothécaires de Genève, entre 1977 et 1981, il développe l’enseignement pour l’adapter sans cesse aux nouvelles technologies et pratiques. Cela le conduira à écrire pour formaliser ces transformations.
De 1981 à 1988 il pilote l’informatisation des bibliothèques de l’Université de Genève, puis est appelé à diriger les Bibliothèques municipales de la Ville de Genève, de 1988 à 1993. Il est ensuite nommé directeur de la Bibliothèque de Genève, où il termine sa carrière en 2007.
Auteur de nombreuses publications, intervenant à la Haute Ecole de Gestion de Genève et à l’Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques de Lyon, il a été consultant dans le domaine de la documentation et des bibliothèques. Cet article lui rend hommage.
Bernard LEVRAT (préface)
Bernard Levrat (1936-2020) a été professeur d’informatique, puis vice-recteur de l’Université de Genève où, à ce titre, il a été en charge de l’informatique et des bibliothèques. Il a également dirigé le Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale (RERO).
Dans un autre registre, il a été membre du Conseil municipal de Versoix pendant plusieurs législatures.
De 1981 à 1988 il pilote l’informatisation des bibliothèques de l’Université de Genève, puis est appelé à diriger les Bibliothèques municipales de la Ville de Genève, de 1988 à 1993. Il est ensuite nommé directeur de la Bibliothèque de Genève, où il termine sa carrière en 2007.
Auteur de nombreuses publications, intervenant à la Haute Ecole de Gestion de Genève et à l’Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques de Lyon, il a été consultant dans le domaine de la documentation et des bibliothèques. Cet article lui rend hommage.
Bernard LEVRAT (préface)
Bernard Levrat (1936-2020) a été professeur d’informatique, puis vice-recteur de l’Université de Genève où, à ce titre, il a été en charge de l’informatique et des bibliothèques. Il a également dirigé le Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale (RERO).
Dans un autre registre, il a été membre du Conseil municipal de Versoix pendant plusieurs législatures.
JEAN-frédéric jauslin
Mathématicien et informaticien de formation, Jean-Frédéric Jauslin exerce d’abord dans le domaine des assurances. Puis il est nommé en 1990 directeur de la Bibliothèque nationale suisse, avec la mission de rénover cette institution et d’asseoir son rôle au niveau national et international. Il préside l’Association pour la sauvegarde de la mémoire audiovisuelle suisse (Memoriav) depuis sa fondation en 1995 jusqu’en 2005.
En 2005 il devient directeur de l’Office fédéral de la culture, qui chapeaute la Bibliothèque nationale, le Musée national, la protection des sites et des monuments et le soutien à la création.
En 2013, le Conseil fédéral le nomme Ambassadeur de Suisse auprès de l’Unesco et de la Francophonie à Paris.
Il devient en 2017 président de la fondation Sion Violon Musique.
Il préside également le conseil d’administration de Swiss Library Service Platform.
En 2005 il devient directeur de l’Office fédéral de la culture, qui chapeaute la Bibliothèque nationale, le Musée national, la protection des sites et des monuments et le soutien à la création.
En 2013, le Conseil fédéral le nomme Ambassadeur de Suisse auprès de l’Unesco et de la Francophonie à Paris.
Il devient en 2017 président de la fondation Sion Violon Musique.
Il préside également le conseil d’administration de Swiss Library Service Platform.
joséphine meyhoffer-de-felice (1842-1937)
Joséphine Meyhoffer-de Félice est la fille de Guillaume Adam de Félice (1803-1871) et de Joséphine Rivier (1817-1869).
Son environnement familial la prédispose à s’intéresser aux questions de l’instruction et de l’éducation. Son père s’était engagé dès les années 1840 en faveur de l’abolition de l’esclavage (Emancipation immédiate et complète des esclaves. Appel aux abolitionnistes, 1846). Elle-même créa avec son époux Rodolphe Meyhoffer, pasteur à Cannes, Bruxelles et Cully (VD), le Refuge pour jeunes filles, devenu le Foyer Lilla Monod à Ixelles (Belgique). Cette passion familiale pour le développement de l’instruction (et à son origine aussi de l’évangélisation) par l’école trouvera son apogée dans la création par son fils Paul, en 1924, de l’Ecole internationale de Genève.
Curieuse de découvrir la “Terre sainte” autrement que seulement au travers de la Bible, elle entreprend en 1876 avec une amie – elle n’est pas encore mariée – un voyage en Palestine, avec la caravane Cook. Elle portera un vif intérêt aux établissements scolaires visités sur sa route, faisant preuve de la tolérance et de l’ouverture au monde que lui avait probablement inculqué sa famille.
Elle tient un journal sa vie durant, dont une partie a été éditée et commentée par Hugh Robert Boudin et Pierre-Alain Tallier en 2009.
Jacques POUS (préface)
Religieux au Sri Lanka, réfractaire à la guerre d’Algérie en France, militant anticolonialiste et enseignant au service du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) en exil en Tunisie, il enseigne par la suite dans différents pays arabes: Algérie, Soudan et Palestine.
Professeur d’histoire et de philosophie dans son pays d’accueil, la Suisse, il a consacré l’essentiel de son activité académique à l’histoire du colonialisme en Algérie et en Palestine.
Son environnement familial la prédispose à s’intéresser aux questions de l’instruction et de l’éducation. Son père s’était engagé dès les années 1840 en faveur de l’abolition de l’esclavage (Emancipation immédiate et complète des esclaves. Appel aux abolitionnistes, 1846). Elle-même créa avec son époux Rodolphe Meyhoffer, pasteur à Cannes, Bruxelles et Cully (VD), le Refuge pour jeunes filles, devenu le Foyer Lilla Monod à Ixelles (Belgique). Cette passion familiale pour le développement de l’instruction (et à son origine aussi de l’évangélisation) par l’école trouvera son apogée dans la création par son fils Paul, en 1924, de l’Ecole internationale de Genève.
Curieuse de découvrir la “Terre sainte” autrement que seulement au travers de la Bible, elle entreprend en 1876 avec une amie – elle n’est pas encore mariée – un voyage en Palestine, avec la caravane Cook. Elle portera un vif intérêt aux établissements scolaires visités sur sa route, faisant preuve de la tolérance et de l’ouverture au monde que lui avait probablement inculqué sa famille.
Elle tient un journal sa vie durant, dont une partie a été éditée et commentée par Hugh Robert Boudin et Pierre-Alain Tallier en 2009.
Jacques POUS (préface)
Religieux au Sri Lanka, réfractaire à la guerre d’Algérie en France, militant anticolonialiste et enseignant au service du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) en exil en Tunisie, il enseigne par la suite dans différents pays arabes: Algérie, Soudan et Palestine.
Professeur d’histoire et de philosophie dans son pays d’accueil, la Suisse, il a consacré l’essentiel de son activité académique à l’histoire du colonialisme en Algérie et en Palestine.
sidya ndiaye (1957-2023)
Syndicaliste sénégalais, Sidya Ndiaye s’est engagé sans relâche dès le début de sa vie professionnelle pour améliorer les conditions de travail des salariés de son pays.
Son credo est à la fois simple et fondamental: pour obtenir des progrès concrets, il ne faut dépendre d’aucun pouvoir, qu’il soit financier, religieux ou politique. C’est ainsi qu’il a joué un rôle déterminant, au début de son parcours syndical, dans la création d’un syndicat autonomiste permettant de revendiquer un statut pour les employés des collectivités locales.
En tant que secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (tendance B), il est venu durant de nombreuses années aux réunions de la Conférence internationale du Travail organisée annuellement en Suisse, à Genève.
Son credo est à la fois simple et fondamental: pour obtenir des progrès concrets, il ne faut dépendre d’aucun pouvoir, qu’il soit financier, religieux ou politique. C’est ainsi qu’il a joué un rôle déterminant, au début de son parcours syndical, dans la création d’un syndicat autonomiste permettant de revendiquer un statut pour les employés des collectivités locales.
En tant que secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (tendance B), il est venu durant de nombreuses années aux réunions de la Conférence internationale du Travail organisée annuellement en Suisse, à Genève.
étienne orsini
Poète, photographe à ses heures, Étienne Orsini est également en charge depuis 2014 de la programmation culturelle et poétique de L’Espace Andrée Chedid à Issy-les-Moulineaux.
En parallèle, il donne régulièrement des récitals et des concerts de polyphonie corse.
Préfacier de son quatrième recueil, Salah Stétié salue “des textes brefs, incisifs, disant la présence voilée des choses qui recoupent et traversent notre chemin”.
Marie-Claire Bancquart parle à son sujet d’un “amour des choses concrètes et des êtres qui ne va pas sans un fort sentiment de la dérive… de leur dérive”.
Et Michel Cazenave d’évoquer le “vertige de la pensée… vertige de la parole qui tente de la traduire”.
En parallèle, il donne régulièrement des récitals et des concerts de polyphonie corse.
Préfacier de son quatrième recueil, Salah Stétié salue “des textes brefs, incisifs, disant la présence voilée des choses qui recoupent et traversent notre chemin”.
Marie-Claire Bancquart parle à son sujet d’un “amour des choses concrètes et des êtres qui ne va pas sans un fort sentiment de la dérive… de leur dérive”.
Et Michel Cazenave d’évoquer le “vertige de la pensée… vertige de la parole qui tente de la traduire”.
myriam poiatti
Historienne, critique d’art, commissaire d’exposition et ancienne professeure à la HEAD-Genève.
Ses activités professionnelles lui ont permis d’explorer de multiples secteurs culturels, ainsi que de collaborer à la réalisation d’expositions et à la rédaction de publications relatives aux arts des XVIIIe-XXIe siècles.
Passionnée par les images – fixe ou en mouvement, peinte, dessinée, de synthèse, photographique, image religieuse, profane, publicitaire, didactique, image mentale… elle questionne ces différents modes de création visuelle et/ou textuelle pour tenter d’en comprendre la pertinence en tant que signe spécifique.
Ses activités professionnelles lui ont permis d’explorer de multiples secteurs culturels, ainsi que de collaborer à la réalisation d’expositions et à la rédaction de publications relatives aux arts des XVIIIe-XXIe siècles.
Passionnée par les images – fixe ou en mouvement, peinte, dessinée, de synthèse, photographique, image religieuse, profane, publicitaire, didactique, image mentale… elle questionne ces différents modes de création visuelle et/ou textuelle pour tenter d’en comprendre la pertinence en tant que signe spécifique.
claude albana presset
Formée à Genève à l’Ecole des Beaux-Arts section peinture, puis à l’Ecole des arts décoratif section céramique, elle effectue en 1960-61 un voyage d’études au Japon, sous la direction de Fujio Koyama, où elle travaille dans l’atelier de Takeo Arakawa.
Elle créé ensuite son atelier céramique à Thonex (Genève), où elle mène des recherches technologiques en haute et basse températures, tout en épaulant son mari sculpteur.
La transmission est une part importante de son travail. Enseignante pendant 30 ans à l’Ecole des arts décoratifs de Genève section céramique, elle emmène fréquemment des étudiants lors de ses voyages d’études en lien avec des approches technologiques ou culturelles spécifiques, en Europe, Asie et Australie.
Elle a collaboré régulièrement avec des musées et continue de concevoir des expositions, publications et films en lien avec la céramique.
Membre de l’Académie internationale de la céramique
Membre de l’Association des céramistes suisses
Elle créé ensuite son atelier céramique à Thonex (Genève), où elle mène des recherches technologiques en haute et basse températures, tout en épaulant son mari sculpteur.
La transmission est une part importante de son travail. Enseignante pendant 30 ans à l’Ecole des arts décoratifs de Genève section céramique, elle emmène fréquemment des étudiants lors de ses voyages d’études en lien avec des approches technologiques ou culturelles spécifiques, en Europe, Asie et Australie.
Elle a collaboré régulièrement avec des musées et continue de concevoir des expositions, publications et films en lien avec la céramique.
Membre de l’Académie internationale de la céramique
Membre de l’Association des céramistes suisses
eugène rambert (1830-1886)
Eugène Rambert naît en 1830 à Montreux. Après des études de théologie, il embrasse une carrière de professeur de littérature française à l’Université de Lausanne et à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich, peu après sa création en 1855.
Membre fondateur du Club alpin suisse, créé en 1863, il compose une œuvre littéraire alimentée par sa passion pour les montagnes, dans leurs dimensions naturelle, culturelle et sportive. Ses écrits sont réunis dans la série des Alpes suisses, publiées de 1866 à 1875.
Il meurt à Lausanne en 1886. Une cabane du Club alpin suisse porte son nom à proximité des Muverans, dans les Alpes vaudoises qu’il affectionnait particulièrement.
Membre fondateur du Club alpin suisse, créé en 1863, il compose une œuvre littéraire alimentée par sa passion pour les montagnes, dans leurs dimensions naturelle, culturelle et sportive. Ses écrits sont réunis dans la série des Alpes suisses, publiées de 1866 à 1875.
Il meurt à Lausanne en 1886. Une cabane du Club alpin suisse porte son nom à proximité des Muverans, dans les Alpes vaudoises qu’il affectionnait particulièrement.
isabelle de riedmatten
Son intérêt pour le théâtre conduit Isabelle de Riedmatten à suivre des cours de théâtre à Genève, Dijon et Aix-en-Provence. Après des études de lettres, elle travaille pour une organisation internationale en Ouganda, Irak puis en ex-Yougoslavie.
De retour à Genève, puis à Berne, elle enseigne, pratique la peinture et l’écriture.
Une mutation de son compagnon en Afrique du Sud, à Pretoria, lui donne l’occasion de poursuivre un travail artistique dans un foyer d’hébergement pour jeunes défavorisés. Une aventure partagée avec deux artistes de Soweto ayant étudié à la Haute école d’art de Sierre dans le cadre d’un échange.
Elle revient à Sion où elle réside dix ans avant de repartir à la suite de son conjoint au Tadjikistan. Elle est de nouveau basée à Sion.
De retour à Genève, puis à Berne, elle enseigne, pratique la peinture et l’écriture.
Une mutation de son compagnon en Afrique du Sud, à Pretoria, lui donne l’occasion de poursuivre un travail artistique dans un foyer d’hébergement pour jeunes défavorisés. Une aventure partagée avec deux artistes de Soweto ayant étudié à la Haute école d’art de Sierre dans le cadre d’un échange.
Elle revient à Sion où elle réside dix ans avant de repartir à la suite de son conjoint au Tadjikistan. Elle est de nouveau basée à Sion.
suzanne rivier-devèze
Après des études d’histoire de l’art à Aix-en-Provence – dont un cours de photographie par Willy Ronis –, elle vient à Genève pour travailler au Musée Ariana, puis crée la collection Céramique d’aujourd’hui dont elle écrit la plupart des monographies [S. Dell’Ava, éd. Olizane].
Poursuivant son activité de collaboratrice scientifique au Musée d’art et d’histoire de Genève, elle ouvre en parallèle un atelier de graphisme > suzannerivier.ch
Fonde en 2012 la maison d’édition L’Esprit de la Lettre et publie des ouvrages en lien avec l’art, la poésie, la bibliothéconomie et autres sujets plus atypiques.
Autrice de divers textes critiques ou fictionnels.
Poursuivant son activité de collaboratrice scientifique au Musée d’art et d’histoire de Genève, elle ouvre en parallèle un atelier de graphisme > suzannerivier.ch
Fonde en 2012 la maison d’édition L’Esprit de la Lettre et publie des ouvrages en lien avec l’art, la poésie, la bibliothéconomie et autres sujets plus atypiques.
Autrice de divers textes critiques ou fictionnels.
gabrielle von roten
Au sein de l’Université de Genève, Gabrielle von Roten a été responsable de la bibliothèque de l’Ecole de traduction et d’interprétation entre 1978 et 1989, cheffe du Service de coordination des bibliothèques de 1989 à 2009, puis en charge de la Coordination locale Rero de 2009 à 2011. Membre de la Commission fédérale pour l’information scientifique entre 1993 et 1996, elle a été présidente du Conseil des directeurs de Rero de 1995 à 2002 et de 2004 à 2008, de la Commission des bibliothèques universitaires entre 1998 et 2003, puis du Comité de pilotage du Consortium suisse des bibliothèques universitaires de 2004 à 2008. De 2008 à 2011 elle a aussi été membre de la Commission de la Bibliothèque nationale.
barbara roth-lochner
Diplômée de l’Université de Genève (doctorat en histoire, 1994), archiviste d’État adjointe aux Archives d’État de Genève dès 1981, puis conservatrice des manuscrits et des archives privées à la Bibliothèque de Genève (2001-2016), Barbara Roth-Lochner a contribué au rayonnement de son métier: rédactrice de la revue Arbido pour l’Association des archivistes suisses (AAS), membre du comité de l’AAS, enseignante dans le cadre du certificat puis du master en archivistique, elle a aussi représenté l’AAS au Comité suisse de Protection des biens culturels.
Autrice de nombreuses publications en archivistique et en histoire.
Autrice de nombreuses publications en archivistique et en histoire.
françois ruegg
Céramiste, plasticien, François Ruegg poursuit son cheminement à l’affût des limites de la matière, de l’exploration des tensions, des mouvements, des paradoxes. Recherche de l’instant exact où le point de rupture peut devenir point d’équilibre et l’incarner dans la matière.
Ses travaux récents le conduisent à interroger les apparences, à scruter ce qui se cache derrière le voile des conventions, des séductions, des faux-semblants, et donc, en définitive, de poser la question des limites de notre possible liberté.
Représenté dans de multiples collections publiques et privées, en Suisse et à l’étranger, il participe à de nombreuses expositions nationales et internationales. A enseigné plusieurs années à la HEAD de Genève.
Membre de l’Académie internationale de la céramique.
francoisruegg.com
Ses travaux récents le conduisent à interroger les apparences, à scruter ce qui se cache derrière le voile des conventions, des séductions, des faux-semblants, et donc, en définitive, de poser la question des limites de notre possible liberté.
Représenté dans de multiples collections publiques et privées, en Suisse et à l’étranger, il participe à de nombreuses expositions nationales et internationales. A enseigné plusieurs années à la HEAD de Genève.
Membre de l’Académie internationale de la céramique.
francoisruegg.com
véronique strasser
Née de père absent et de mère inquiète, élevée en fût de chêne, elle dessine depuis toujours, parfois avec désinvolture. Après des études spécialisées au Camberwell College of Art (Londres), elle travaille en tant que restauratrice au Cabinet des estampes du Musée d’art et d’histoire de Genève, tout en poursuivant des fictions artistiques personnelles, exprimées au travers de techniques diverses, éventuellement appropriées. | vs
hubert villard
Après des études de lettres, Hubert Villard participe dès 1973 au projet d’informatisation Sibil de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne (BCU), puis en devient un des chefs de projet. L’extension nationale et internationale de l’application le conduit a être nommé coordinateur du Réseau des bibliothèques utilisant Sibil (Rebus) créé en 1982.
Il est ensuite nommé directeur de la BCU en 1986. Il y met en place une politique d’acquisition formalisée et initie une réflexion stratégique conduisant à une charte adoptée par l’ensemble du personnel. Il s’attelle également à la question de la conservation du patrimoine.
En 2007, il signe le premier contrat de partenariat avec le programme Google-Livres pour la numérisation des collections d’une bibliothèque francophone (100’000 livres).
Il prend sa retraite en 2008 et poursuit une activité de consultant tant en Suisse qu’à l’étranger, dans les domaines de la bibliothéconomie et de la politique de l’information scientifique et technique.
Il est ensuite nommé directeur de la BCU en 1986. Il y met en place une politique d’acquisition formalisée et initie une réflexion stratégique conduisant à une charte adoptée par l’ensemble du personnel. Il s’attelle également à la question de la conservation du patrimoine.
En 2007, il signe le premier contrat de partenariat avec le programme Google-Livres pour la numérisation des collections d’une bibliothèque francophone (100’000 livres).
Il prend sa retraite en 2008 et poursuit une activité de consultant tant en Suisse qu’à l’étranger, dans les domaines de la bibliothéconomie et de la politique de l’information scientifique et technique.